Un record pour Jean-Marc…
Jean-Marc Arrouzé
Profitant de la dérogation accordée aux pêcheurs, ainsi que de la pluie tombée ces derniers jours sur la région, je décide de faire une sortie en solo sur Garonne. Je choisi un parcours sur une partie captée de la rivière. Arrivé sur place, les conditions sont idéales : pas de pluie, pas de vent. Un petit café avant de démarrer et c’est parti pour une matinée sans « visioconf », ni téléphone !
Bien qu’un peu haut, le niveau ne compromet pas la pratique de la pêche et l’eau mâchée, mais pas boueuse, permet l’utilisation de vers. Ça tombe bien, je n’ai que cet appât !
Je commence la pêche vers 8h30 en privilégiant les parties calmes, les bordures de courants et les plats et amortis. Il ne me faudra attendre qu’un quart d’heure avant de toucher mon premier poisson et quel poisson !
Celui-ci engame l’appât dans une partie calme, avant la jonction de deux courants. Après avoir très énergiquement cherché à se défaire de son entrave en faisant quelques sprints, il choisi de dévaler le courant et ça me convient bien car même s’il s’engage dans un courant très puissant, je n’ai aucun problème pour suivre et contrôler la situation. De plus, je sais qu’en bas, à une centaine de mètres, j’aurai toute la place nécessaire pour essayer de mettre au sec ce beau poisson.
Arrivé tout en bas du courant, la dévalaison est terminée mais le gabarit et l’attitude de ce poisson me laisse un moment dans le doute…Truite ou barbeaux ?
Il me faudra être patient encore quelques minutes avant d’avoir le plaisir de mettre au sec une superbe truite de 51 cm bien dodue, mon record !
Je continu là où je me trouve et met rapidement dans l’épuisette une truite de 28 cm avant que la pluie ne vienne perturber la pêche pendant deux heures. Bien trempé et un peu lassé de galérer, je retourne vers la voiture pour me sécher et casser la croute. En chemin, la pluie s’arrête et en passant devant le coup ou j’ai pris le premier poisson, je décide de tenter à nouveau ma chance. Il ne me faudra que deux passages pour accrocher une jolie de 32 cm.
Après le casse-croûte, je pars explorer un parcours en aval mais sur la pleine Garonne. Je comprends rapidement en arrivant sur place que ça va être compliqué. Les niveaux sont hauts et la rivière est puissante. Je ne m’éterniserai pas ici mais je sortirai quand même deux petites de 18 cm.
Ma sortie s’achève ici et avec ce beau poisson me laissera un très beau souvenir de cette journée.