Un article qui nous intéresse tous
Faisant écho à la récente offensive des antispécistes, largement relayée par les média, un article de Yann Abdallah (1) intitulé « The world’s forgotten fishes » – Le rapport qui fait du bien là où on a mal ? publié le 26 mars dernier dans Truite&Cie propose une analyse pertinente et étayée de notre pratique qui vient « contrecarrer » les accusations dirigées contre la pêche de loisir. Pour ce faire il s’appuie sur un rapport récemment publié par un collectif de 16 ONG internationales « The Worlds Forgotten Fishes » qui dresse un bilan sur la situation des poissons d’eau douce à traver le Monde dans lequel sont notamment mises en avant l’importance économique de la pêche de loisir et son implication pour la sauvegarde des espèces piscicoles d’eau douce.
Un tiers des espèces sont aujourd’hui menacées d’extinction et certaines ont chuté de 76% depuis les années 1970, deux tiers des plus longs cours d’eau sont entravés par l’Homme. et moins de 40% des eaux douces de l’Union européenne sont dans un « bon » ou « très bon » état écologique.
Bonne lecture
(1) Yann Abdallah travaille à Scimabio Interface, société installée à Thonon-les-bains (Haute-Savoie) qui développe des démarches rigoureuses et collaboratives pour assurer une meilleure intégration des connaissances scientifiques dans les projets des gestionnaires. Il a par ailleurs participé au développement de méthodologies et outils innovants destinés au suivi des poissons en milieu naturel et est intervenu dans des formations universitaires pour enseigner les problématiques liées aux ruptures de continuité écologique sur les cours d’eau et la gestion des poissons grands migrateurs.