Des nouvelles de la pétition « Micro centrales, barrages… STOP, ça suffit ! »

Des nouvelles de la pétition « Micro centrales, barrages… STOP, ça suffit ! »

Lancée le 30 juin dernier, notre pétition atteint aujourd’hui près de 1200 signataires. Depuis quelques jours une trentaine d’AAPPMA ont franchi le pas et nous ont également rejoint mais il est vrai que peu sont de la région qui compte tout de même quelques 140 000 pratiquants et plus de 300 AAPPMA !
Malgré des chiffres encore en dessous de nos espérances, nous ne pouvons que nous féliciter de cet élan qui montre qu’il reste encore des personnes responsables et indignées devant de tels actes…
La pétition est toujours en ligne. Signez la SVP, cela ne prend que deux petites minutes, deux minutes qui peuvent nous laisser espérer d’être entendu.

Je vous propose ci-après un recueil de commentaires choisis qui en dit long sur la pensée et le ras-le-bol de beaucoup d’entre nous…Il y en a beaucoup d’autres que vous pouvez retrouver sur le site de la pétition.

« L’hydroélectricité n’est pas une énergie propre. Elle a un impact néfaste sur la vie aquatique(réduction des habitats, rupture de la continuité écologique) et peut se transformer en véritable bombe à retardement lors des vidanges des retenues aussi petites soient-elles. Ces dernières années le nombre importants de vidanges s’étant transformées en véritables catastrophes en est la preuve (haute Dordogne, gave d’Ossau, Neste, …). » Nicolas CARATY – PALM65(65190)

« Trop c’est trop, lorsque l’on sait que les micro centrales sont d’un apport énergétique minimes (moins de 1%) et qu’elles entraînent la destruction de milieux et d’espèces fragiles et rares il faut cesser et remettre les cours d’eau en état initial. » Robert MENQUET – Guide professionel de pêche, écrivain halieutique (09320)

« Le patrimoine aquatique et hydraulique des Pyrénées est à la merci des agissements et des actions hors de tout contrôle réel des exploitants des barrages et des micro centrales. »  Jean-Marie EDOUARD PEREZ (65000 France)

« L’eau « RES PUBLICA » est un des enjeux majeur du siècle à venir pour nos enfants et petits enfants. Tous, habitants, politique, services de l’état, associations de la chaine des Pyrénèes, devons nous montrer à la hauteur des enjeux, écologiques, économiques et de santé publique quelle représente. Pour cela ne laissons pas faire « le n’importe quoi ». Agissons et surtout regroupons nos forces, pour nous faire entendre. L’eau est notre bien commun, engageons nous pour sa défense. »Jean-Charles RAUST – ANPER TOS (65400)

« Je suis administrateur d’AAPPMA, pêcheur polyvalent. Je constate depuis des décennies un peu partout où ma passion me mène, les dégâts cités dans votre courrier aussi bien par l’exploitation des rivières, l’agriculture et l’élevage intensif, l’urbanisation mal encadrée et demain l’intensification de la pêche professionnelle et de l’hydroélectricité. La pêche de loisir, au-delà de ses 1.5 million de pratiquants, c’est également des emplois et un secteur économique aux nombreuses ramifications, c’est aussi un enjeu touristique important négligé en France alors que d’autres pays en ont fait un atout majeur. Le lobbying et les intérêts particuliers ne doivent pas s’imposer face à l’intérêt général, c’est pourtant bien ce qui semble se passer autour de l’eau et de la pêche. Les grandes décisions politiques, qui pourraient aller dans le bon sens, sont régulièrement contredites par les actes. Nous pêcheurs, observons depuis des décennies la lente dégradation des milieux aquatiques, pollutions diffuses, dégradation de l’eau, disparition des zones humides, disparition ou mise en péril de nombreuses espèces… Au nom de quelle écologie peut-on laisser détruire ce patrimoine commun ? » Jean-Luc CANTREL– La Gaule Niortaise (79460)

« La France est sans doute le seul pays d’Europe dont les rivières sont dans un tel état de délabrement. Scandaleux et écœurant ! » Claude BLATGE (81630)

« Parce qu’on ne peut pas toujours trahir ses engagements.
Parce qu’on ne peut pas prôner à la fois la continuité écologique et les micro centrales.
Parce que cette politique ne profite qu’aux fabricants de turbines qui font miroiter des profits illusoires à des naïfs.
Parce qu’on va faire grimper les prix de l’électricité.
Parce que ce n’est qu’une gesticulation politique pour faire croire aux écologistes qu’on se dirige vers une hypothétique transition énergétique.
Parce qu’on détruit notre patrimoine national pour des clopinettes. »
Jean-Marc LOMBARD – ANPER TOS (21000)

« Nos rivières doivent être protégées. Le milieu aquatique, l’environnement des rivières sont aussi une richesse économique par le tourisme lié à la pêche. Le choix écologique doit se faire »au moindre mal » les micros centrales sont le « mal » maximum. D’autres solutions existent ! » Jacques DEVISE (69560)

« Ce scandale je le vis au quotidien, je suis riverain de l’Ariège à Grépiac depuis des décennies je constate les atteintes chaque jour plus importantes à cette rivière qui a bercé mon enfance. Cela a commencé avec le barrage dont l’emménagement a détruit à la pelle mécanique un site magnifique sur 1 km en aval, englouti des chutes en amont etc. Je passe sur l’eutrophisation de l’eau due aux engrais, pesticides et autres, à l’extension dramatique du pompage agricole pour arroser le maïs. La nuit le niveau baisse souvent de 50 cm pour remonter au petit jour, incognito. Les nuisances sont sans fin. Avec cette pétition j’ai l’espoir d’une prise de conscience – enfin. Je suis un homme de la nature, pêcheur, montagnard, marin j’ai 69 ans je suis optimiste par nature mais je combat souvent ma lassitude devant l’insondable bêtise, la soif de pouvoir et d’argent de nos politiques. Bravo à vous pour cette initiative. » Patrick COUSTY (31190)

« Bonjour, je souhaite de tout cœur que cette pétition arrive entre les mains des autorités concernées. Cependant depuis peu de temps nous voyons se cumuler un bon nombre de pétitions liés au mécontentement de la gestion de notre passion de notre loisir. Et que constatons-nous ? Une indifférence totale de ce geste démocratique qui pour beaucoup est le seul moyen se s’exprimer, c’est aussi peut-être le dernier moyen légal autorisé que nous avons…après. Je vous souhaite d’être entendu par des politiciens qui depuis belle lurette font la sourde oreille à l’électeur lambda que nous sommes. » Luc PETIT – Fondateur du Collectif des Pêcheurs de la Région Centre Val de Loire (37170)

« Parce que les micro centrales ont déjà détruit la quasi totalité des plus belles rivières Française et ce, pour une production infime d’électricité, seulement dans un but lucratif au profit des propriétaires de telles installations. » Guy DURANTIN (63350)

« L’hydroélectricité est très présente sur les cours d’eau français depuis le XIXème siècle. La petite hydroélectricité ne représente en aucun cas un avenir énergétique (faible rentabilité énergétique), et n’intéresse que par l’argent qu’elle rapporte aux hydroélectriciens et aux communes. Elle ne relève pas de l’intérêt général. L’avenir énergétique se tourne vers la photosynthèse artificielle (voir site Collège de France, Marc Fontecave, 16 octobre 2015). » Isabelle RUSIG (64490)

« Notre eau naturelle est notre bien le plus précieux. Je signe cette pétition car nous vivons dans un quartier dépourvu d’adduction à l’eau potable. Nous éduquons nos jeunes à être très attentifs aux milieux et à la vie dans les milieux où sa qualité se forge, à suivre sa qualité et à la partager gratuitement, hors du système tout plastique des bouteilles minérales. La ressource en eau se raréfie dans les ruisseaux des Pyrénées du fait du changement climatique : c’est une réalité. Multiplier les barrages en Montagne alors que la pluviométrie baisse et que les recharges printanières sont déjà en chute libre depuis 2013-2014 dans certaines parties du massif semble une aberration économique. Elle mérite une expertise pluridisciplinaire sérieuse jusqu’en 2050 pour ne pas laisser s’ajouter une aberration économique supplémentaire à la gestion calamiteuse des petites et moyennes retenues. » Jean-Pierre JENN – ANPER TOS (31450)

« Je signe cette pétition parce que nous devons absolument laisser à nos enfants une nature aussi intacte que possible, surtout face aux pressions financières qui nous détruisent de tous côtés. » Roger CALVEL (34280)

« L’hydroélectricité n’est pas une énergie verte. C’est un cancer pour les cours d’eau. »  Jean-Luc MOUGEOT (70000)

« Une rivière libre est une rivière vivante ! »  Claude BOUISSOU (31450)

« Le vase est plein, ça déborde ! »  Michel SCHULETZHI (36200)

« Je souhaite que mes petits enfants voient encore de belles truites fario dans les rivières des Pyrénées. »Guy BOUSQUET (65490)

« Il faut sauver les dernières souches de truites sauvages de France et interdire tout ce qui leurs portent préjudice. » Philippe VALLON (34700)

« Je signe parce que les efforts en terme de restauration de cours d’eau, de continuité écologique et d’amélioration de la qualité d’eau ne servent à rien si des catastrophes comme celle de Fabrèges ont toujours lieu… » Esteban ERRAMUZPE (64190)

« Il serait temps que nos élus de tous bords se décident un jour à arriver à comprendre l’importance des rivières dans la vie… » Pierre SEMPE – Spécialiste de la pêche aux appâts naturels, guide de pêche, écrivain halieutique, concepteur de matériel de pêche (33680)

« Pour le retour aux vraies valeurs, le respect de la nature et l’avenir que je laisserai à mes enfants. » Elisa MARTIN (81000)

« Libérons nos rivières !!!!!!!! »  François GOURSAUD (75020)

« L’hydroélectricité est certes une énergie renouvelable, mais pas une énergie verte. Elle constitue le principal facteur de perturbation des rivières Pyrénéennes, déjà extrêmement équipées pour l’hydroélectricité. Préservons les derniers sites non encore équipés ! »  Marc DELACOSTE – Spécialiste de la pêche aux appâts naturels, concepteur de matériel de pêche (65200)

« Agissons pour notre nature, pour nos rivières, pour encore vivre notre passion et laisser aux générations futures l’opportunité de la vivre à leur tour. »  Richard SEMPE (33680)

« L’impact économique de la pèche récemment démontré n’a t il donc aucun effet ? Puisque les préoccupations écologiques ne chatouillent pas vraiment l’esprit de certains décisionnaires ! Que faut-il faire ? Montrons notre puissance ! »  Jean-Pierre MONNET (32360)

« Les énergies renouvelables : oui, mais l’hydroélectricité en têtes de bassin est un non sens. L’équilibre de ces milieux naturels, que nous apprécions tant, est trop fragile, et certains dommages collatéraux peuvent être irréversibles (vidanges… entre autres). De plus, les retombées économiques sont négligeables en rapport aux risques écologiques. En fait, on va à l’encontre de ce qu’on recherche au départ. Pour que perdurent les cours d’eau sauvages peuplés de truites autochtones, parfaitement adaptées à leur milieu, on ne peut qu’adhérer à votre démarche. Bravo. »  Eric PALPACUER (13300)

« Je regarde nos cours d’eau pyrénéen mourir les uns après les autres à cause entre autre des barrages divers depuis 40 ans. Je suis écœuré du traitement de notre réseau hydrographique. » Stephen KACZOR (31840)

« Bon courage à vous. Une mobilisation des pêcheurs est impérative pour protéger nos rivières et son patrimoine halieutique (micro centrales, pêcheurs professionnels, pollutions, pompages,…). » Bernard DUSSOL – Président du Club Mouche Périgourdin, Président de l’AAPPMA de Périgueux (24420)

« Il est inadmissible de détruire les quelques milieux aquatiques encore en « bonne » santé pour produire d’infinie quantités d’électricité, alors que nous sommes excédentaire en production par nos centrale nucléaire. » Patrick ARDILLER (24100)

« Pour 7 Twh, soit 1 % de production nationale d’électricité alors que nous en exportons 65 Twh, des conditions de rachat dopées par l’état aux exploitants de 3 à 6 fois le prix de gros du marché international d’électricité…la petite hydroélectricité, ni verte, ni rentable, ni stratégique profite du dumping économique encouragé par l’Etat…ou comment quelques nantis profitent d’un système destructeur d’un patrimoine commun. Un scandale tout simplement ! »  AAPPMA la truite de la Vallée / Chidrac (63320)

« Sur le Guiers (38/73) aussi, fleurissent les projets de microcentrales alors que nous avons la chance d’avoir un milieu très proche de son fonctionnement naturel sur le haut du bassin versant. Nos 7 AAPPMA sont conscientes des impacts catastrophiques pour le milieu que représentent ces installations. » Association RECIPROCITE GUIERS (73360)

« Les nombreux barrages implantés sur les rivières Pyrénéennes et notamment sur la Neste entraînent des perturbations graves sur nos cours d’eau. La rupture de la continuité écologique, les opérations de transparences, les variations quotidiennes des débits, sont les trois facteurs majeurs qui génèrent d’importantes atteintes sur les milieux aquatiques. C’est le cas en autre du Rioumajou… « Comment peut-on implanter un barrage, dans une vallée en forme de cirque, encadrée de massifs schisteux friables. Cuvette soumise en été, à d’imprévisibles et violents orages, pouvant générer des épisodes pluvieux très importants, capables d’entrainer un ravinage démesuré en quelques heures. En juillet 2015, sous l’action d’un orage violent, 7.500m3 de sédiments sont arrivés au pied du barrage du Rioumajou. L’hydroélectricité est une énergie renouvelable, mais pas une énergie verte.Toute la gestion des barrages est à repenser, car un incident d’une telle ampleur risque de se reproduire. Deny LACROIX (65300)

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