Couzes et sécheresse dans le Puys de Dôme
Alors que dans les Pyrénées, les effets de la sécheresse laissent encore un répit à nos chères rivières, dans le Puy de Dôme la situation frise la catastrophe. Après la terrible pollution de février sur la Haute Dordogne (voir ici), la situation hydrologique dans le Puy de Dôme atteintdes sommets critiques (voir ici), notamment dans le bassin de la Dore, où le niveau des cours d’eau est qualifié de sévère avec des conséquences attendues sur la vie piscicole, en particulier dans toutes les pépinières. Bien que moins touchées, la Couze Pavin et la Couze Chambon présentent en ce début du mois d’août un étiage faible mais encore avec pas mal de secteurs bien oxygénées pour ses habitantes. Autant dire qu’il faut pêcher léger : 2 plombs de 6 suffissent largement …
La Couze Pavin reste indiscutablement la mieux lotie sur le plan piscicole. Les truites y sont toujours aussi nombreuses, notamment en aval de Saurier, mais curieusement par rapport à 2014 avec apparemment des sujets plus petits … à moins que les niveaux bas contraignent les « grosses » à la prudence ! Quoiqu’il en soit, la gestion patrimoniale semble efficace sur cette rivière où l’on prend toujours autant de poisson, de toutes tailles … qu’il convient bien entendu de relâcher. Bravo à l’AAPPMA de Chidrac « La truite de la vallée » qui fait vraiment du bon boulot !
Sur la Couze Pavin
Bien que présentant des caractéristiques similaires, la Couze Chambon ne possède toujours pas une population piscicole aussi importante que sa consœur. La preuve en est que pour deux heures de pêche, 26 poissons ont été pris sur la Couze Pavin contre 3 seulement sur la Couze Chambon. ll y a certainement ici un problème de gestion (AAPPMA de Murol) mais aussi probablement encore des efforts à faire au niveau du lac de Chambon.
Sur la Couze Chambon