Ainsi va la pêche…
Paul Momesso
C’est une bonne et longue semaine qui s’annonce et je décide donc d’aller la passer au chalet de BOUTX avec Romain. Nous nous retrouvons donc lundi 6 Juillet pour un coup du soir sur Saint-Béat. Nous sommes seuls car un lâcher a été réalisé un peu plus tôt le week-end et ce qu’il y avait à prendre a certainement été attrapé. Ce sera l’occasion pour romain de tester sa nouvelle canne qu’il a rapidement baptisée.
La pêche s’annonce bonne ! Un premier passage pour moi et c’est la première qui se laisse tenter. Effectivement, les poissons sont dehors et nous prendrons quelques truites de 15 à 20 cm. Nous parviendrons également à prendre trois belles de 24 à 30 cm ainsi que deux surdensitaires oubliées.
Le lendemain, je décide de me rendre non loin des lieux où Romain exerce son activité professionnelle afin de manger avec lui et discuter des prises du matin. Je me rends donc sur la Neste d’Ôo où je j’opte pour un combot nymphe/appât naturel.
Ici, les poissons sont farouches et excèdent rarement les 25 cm. Mais quelle importance ! Leur beauté compense largement le reste !
Sur cette matinée, les poissons se sont montrés plutôt mordeurs et ont préféré nettement s’attaquer à l’appât naturel. Les truites qui se saisissent de la nymphe ne la tienne vraiment pas correctement et se décrochent sans cesse.
Par la suite, Romain me contacte pour faire un petit coup du soir sur la partie amont de la Garonne. Arrivés sur les lieux, nous attaquons sur une belle plage qui était littéralement infestée de truites. C’est Romain qui s’en charge et qui en sortira une bonne quinzaine dont une belle qui s’est décrochée et une autre un peu plus modeste mais tout de même bien maillée. Nous prendrons par la suite quelques poissons mais rien de très gros.
Sur les coups de 9h00 du soir, l’activité des poissons s’est quasiment interrompue. Du moins pour la pêche au toc car cela ressemblait au paradis des moucheurs. Depuis que je pêche la truite sérieusement (cela va faire 5 ans), je n’avais jamais vu une telle activité en surface. Il y avait des gobages de partout et nous n’arrivions plus à en décider beaucoup malgré tous nos efforts. Ainsi va la pêche…
Le matin du 9 Juillet, je décide de me rendre sur la Garonne vers Argut. A mon arrivée, un confrère est déjà présent sur les lieux et m’indique que ses deux amis et lui pêchent vers l’amont. Ça tombe très bien, je pêche d’amont en aval.
Cette matinée a été très fructueuse avec une bonne quarantaine de poissons mais une fois de plus, rien de très gros. Juste une belle d’au moins 30 cm qui m’a salué et qui s’est décrochée sur les dernières secondes. L’activité des poissons s’est arrêtée au moment que le vent a choisi pour se joindre à la partie.
Nous attendrons avec Romain le week-end pour le coup du soir sur une partie de la Garonne en aval de FOS. C’est un parcours vraiment sympa qui abrite énormément de poissons. Il n’y a que très peu de vent et nous pouvons donc nous permettre des plombés fines qui sont ici les plus efficaces. Nous parviendrons au final à prendre quelques dames avec pour ma part une 25 et une de 30+. Les poissons ne se seront pas montrés aussi actifs que ce que l’on espérait mais la sortie fut fructueuse.
Une fois de plus, la pêche est devenue difficile en raison d’un changement d’activité des poissons. Ils ont décidé de s’attaquer au véritable bal volant d’éphémères. Nous arrivons déjà à la fin de cette semaine et nous décidons le 12 Juillet de reprendre là où nous nous sommes arrêtés la veille. Pour l’occasion, nous nous sommes levés tôt pour en profiter le plus possible. Nous touchons rapidement quelques poissons mais c’était sans compter l’ouverture des vannes des barrages aux environs de 8h00.
Sur le coup, je me suis dit que cela pouvait avoir du bon pour la pêche. En réalité, pas du tout…
La rivière qui était à un niveau d’étiage s’est retrouvée quasiment en crue. Il nous a fallu attendre plus d’une heure avant de retrouver une eau limpide, mais le niveau n’a pas baissé pour autant. De plus, la température de l’eau a également pris un sacré coup. Je sais de quoi je parle, j’étais en short. Je peux donc vous dire que ça piquait. L’eau retrouve petit à petit sa limpidité au bout d’une heure. Et dire que la veille nous étions en plein milieu…
Par la suite, nous n’enregistrons que trop peu de touches et décidons de retourner sur Saint-Béat. Là aussi, les poissons ne mordent pas. En plus, le vent est vraiment trop puissant pour espérer pêcher convenablement. Cette journée est vraiment la pire de la semaine et nous décidons d’arrêter.
En conclusion sur cette agréable semaine, les poissons étaient vraiment au rendez-vous et en nombre. J’ai été très surpris par la quantité d’éphémères que nous avons côtoyée aux alentours des 21h00. Je le redis, mais je n’ai pour ma part jamais vu telle activité auparavant… C’est pourtant un lieu que j’ai beaucoup prospecté depuis cinq ans.