Une sortie sur le Ger : pour changer…
« Privé » de sortie depuis l’ouverture pour raisons de santé, je ne pouvais pas laisser mon ami J-P. tout seul pour retrouver Dame truite.
Mais pour aller où ? Faute de pouvoir pratiquer les grandes rivières gonflées par la fonte des neiges depuis maintenant une dizaine de jours, il ne nous restait que quelques options si l’on voulait s’éviter les ruisseaux.
Après réflexion, nous nous décidons pour le Ger, rivière commingeoise, que nous n’avions pas eu l’occasion de « faire » depuis un certain temps.
L’inconvénient de ce cours d’eau, au demeurant très joli, est d’être très fréquenté, surtout dans sa partie amont après sa confluence avec le Job, ce qui freine un peu nos envies. Arrivés sur place, ça n’a pas loupé, pas moins de trois voitures étaient déjà là ! Qu’importe, nous y sommes et bien décidés à voir si cette portion recelait encore quelques poissons.
Question niveau, les eaux étaient encore un peu hautes mais pêchables. Nous attaquerons sur de belles plages au courant régulier, des spots comme on les aime. Mais les touches se feront discrètes avec seulement quelques « petites », voire très petites, piquées en fin de dérive. Bizarre, le secteur aurait-il déjà été visité ? C’est ce que me confirmera plus tard un pêcheur posté plus en aval en rajoutant, avec un peu d’exagération :
« Y’a plus de pêcheurs que de poissons dans cette rivière ! »
Plus en aval, la rivière est plus agitée, parsemée de nombreux galets et blocs et s’écoulant par endroit sur un fond rocheux. Elle offre une multitude de postes différents avec une alternance de profonds et de courants parfois rapides. Trop rapides d’ailleurs, nous ne pourrons vraiment pas les exploiter comme il faut. Quelques veines plus calmes nous permettront toutefois d’éviter le « capot » avec des poissons entre 25 et 28 cm. Pas de quoi s’extasier mais de très beaux poissons quand même dans l’ensemble.
Beaucoup de « petites »
Quelques maillées