Gestion des milieux aquatiques et populations des poissons d’eau douce : résultats d’une enquête scientifique…

Gestion des milieux aquatiques et populations des poissons d’eau douce : résultats d’une enquête scientifique…

En 2014 et 2015, deux laboratoires de recherche (EDB et EcoLab) en écologie aquatique basés à Toulouse, à l’Université Paul Sabatier ont lancés dans le cadre du projet de recherche européen SALMOINVADE, et en collaboration avec l’Institut Leibniz d’Ecologie Aquatique et de la Pêche (IGB), une étude sur la gestion des milieux aquatiques et des populations de poissons d’eau douce en France, plus particulièrement sur les mesures de repeuplement.
Basée sur un constat simple, prenant en compte l’investissement important en moyens financiers et humains dans la gestion des milieux aquatiques et des populations de poissons d’eau douce, et le manque de données globales sur le sujet, cette étude a été réalisée auprès de 808 AAPPMAs sous la forme d’un questionnaire dont les réponses (64 % des AAPPMAs sollicitées) ont été ensuite calculées et analysées.
Une enquête similaire a été menée de la même manière dans d’autres pays (Allemagne et Suède) qui ont parfois une organisation de la pêche différente afin de permettre des comparaisons internationales.

La synthèse des principaux résultats de cette étude se décline en six parties.

  • 1 – Caractéristiques des AAPPMAs et problématiques de gestion
  • 2 – Outils de gestion et de repeuplement des AAPPMAs
  • 3 – Investissement des AAPPMAs dans les repeuplements
  • 4 – Développements et perspectives concernant les repeuplements dans l’AAPPMA
  • 5 – Perception des personnes répondant sur la gestion des populations de poissons et repeuplements
  • 6 – Évaluation globale des repeuplements effectués en France

La conclusion est assez éloquente et laisse entrevoir, sans grande surprise, de grandes disparités entre les différentes AAPPMAs. Constat plus amer, le manque d’une réelle gestion des milieux avec des mesures de repeuplement plus axées sur la demande des sociétaires que sur la compensation du déclin des populations piscicoles naturelles.

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