Sortie sur la Garonne et la Pique…

Sortie sur la Garonne et la Pique…

Le long week-end du 1er mai ne pouvait évidement pas rester sans une sortie pêche…Décidés à prospecter un peu plus la Garonne, nous sommes donc retournés sur ce cours d’eau, si beau mais malheureusement très impacté par l’hydroélectricité. Jugez par vous même : pas moins d’une quarantaine d’obstacles de la frontière espagnole à Toulouse, dont 7 barrages et 28 seuils !

Cette fois-ci nous choisissons d’aller au dessus-de Chaum, le secteur aval étant devenu, après la crue de 2013, un véritable « canal » jusqu’à Saint-Bertrand de Comminges, ne présentant plus que de longues plages aux fonds lisses sans grand intérêt pour la pêche au toc en dérive.
Arrivés sur place, le niveau semble pas mal du tout mais cela ne va pas durer avec une rapide montée des eaux suite à une chasse du barrage amont. La configuration des lieux change du tout au tout et les « coups » bien marqués que nous avions repéré ne sont plus. Nous nous contenterons de rares spots encore praticables avec quelques bordures de courant et radiers. L’activité n’est évidement pas à son comble, l’eau est encore très froide avec un petit 5°C et il a encore neigé à basse altitude la veille. Rien d’étonnant, nous ne sommes que début mai et la fonte n’est pas finie.
JP piquera quand même deux jolies « sauvageonnes » de 30 -, Piscare se contentera de quelques touches discrètes et pour ma part je sortirais une dizaine de petites de 15 à 23 cm, toutes sur un même radier de moins d’une dizaine de mètres de large.
Après une bonne heure de pêche, nous décidons de changer de secteur et nous nous dirigeons vers une partie captée. Beaucoup moins d’eau et des prises plus régulières avec toutefois beaucoup de « bassines » à peine supérieure à la TLC qui est ici, comme tout au long de la Garonne, de 20 cm.
Piscare piquera enfin son premier poisson, pas loin d’une trentaine de centimètres, avec une belle robe et des nageoires bien développées en bon état exceptée la caudale dont la partie inférieure est abimée. Curieusement, nous prendrons deux autres poissons de tailles approximativement identiques présentant les mêmes symptômes, laissant planer un doute quand à leur origine : truite surdensitaire ou nageoire abimée lors du frai ?

LA Garonne
Surdensitaire ou abimée lors du frai?

L’après-midi, nous nous déplaçons vers un autre cours d’eau, affluent de la Garonne : la Pique, une rivière typiquement pyrénéenne, d’une trentaine de kilomètres de long, qui prend sa source dans le Haut Luchonnais à quelques 2700 m d’altitude. Bien impactée par la crue de 2013, la Pique avait subit pas mal de dégâts, notamment au niveau de sa population piscicole avec la disparition de nombreuses truites et en particulier les alevins. Quatre ans après il semble que la situation s’améliore nettement (cf. post du 13 avril 2017). 
En ce début mai, son débit est encore important et les courants sont soutenus. Beaucoup de postes ne sont pas accessibles et nous nous contenterons de quelques bordures et amortis avec de rares prises dont deux jolies approchant les 30 cm. Mais nous n’en resterons pas là et nous nous promettons de revenir sur cette rivière… plus tard dans la saison.

La Pique

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