Un lundi de Pâques sans plus…

Un lundi de Pâques sans plus…

Bien qu’un peu fraiche le matin avec un petit 6°C sur Toulouse, une belle journée s’annonçait pour ce lundi de Pâques : de quoi tenter une petite sortie pêche ! Arrivé dans le Piémont des Pyrénées, la brume est encore de mise et la température ne dépasse pas les 5°C mais, une bonne chose, pas un souffle de vent.
Difficile de se décider pour un secteur, le Cagire a perdu de son manteau neigeux et les eaux vont être froides, c’est sûr ! Finalement je choisi d’aller faire un tour sur le Ger, je n’y ai pas trempé un fil depuis deux ans. Mal m’en a pris, je n’avais pas regardé les niveaux sur VigiXplorer et ils sont bas, trop bas à mon goût. Qu’importe, je suis sur place, alors autant faire un essai. Quelques courants et bordures sont praticables mais entrecoupés de longues plages et lisses peu profondes.
Première dérive et premier poisson, une petite de 22 cm qui rejoindra aussitôt sa rivière. S’en suivra une deuxième de la même taille. Puis ce sera un festival de vairons pendant plus d’un quart d’heure, très très actifs, avant de toucher enfin un beau poisson dans une fin de courant. Une touche brutale, un départ assez violent, mais peu combatif. Bizarre, ça ne ressemble pas à une truite…et ce ne sera pas une truite mais un « cabot » bien dodu de 40 cm. Ce n’est pas la première fois sur cette rivière.
Je persisterais encore une demi-heure mais décidément trop peu de secteurs me conviennent. Qui plus est, les vairons sont vraiment trop affamés…

Je plie et me dirige vers le Couserans pour des eaux un peu plus soutenues. On verra bien ! Le Salat est quasiment désert, je ne vais rencontrer que deux pêcheurs, un au toc, l’autre à la nymphe. Ni l’un, ni l’autre n’a touché un poisson. Ce n’est pas bon signe !
Le niveau est encore assez haut mais c’est plutôt normal pour la saison. L’eau est en revanche légèrement teintée et froide, à peine 6°C : la fonte semble avoir commencée. Difficile dans ces conditions de réaliser une belle pêche. Pendant plus d’une heure je vais soigneusement « labourer » une plage magnifique mais je ne toucherais que deux petites de 22 et 25 cm. Les « grosses » ne sont pas postées là ou pas en activités. Je me déplace pour un secteur avec des amortis bien marqués et de belles veines d’eau mais le courant est soutenu et les dérives sont difficiles. Je touche enfin quelque chose de plus conséquent mais, après un départ fulgurant, c’est la casse. Même pas eu le temps de voir la « bête » mais c’était pas une sardine !
Un quart d’heure plus tard, je finirais quand même par accrocher une belle de 30+. Ce sera la dernière de la matinée et j’en resterais là.

Un joli « cabot » (chevesne)

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