Une truite d’exception …
La matinée n’avait pas trop mal commencée pour moi avec deux poissons coup sur coup dont une belle de 35 sur le Salat. Jean-Marc, avec qui j’étais parti pour cette sortie, a quant à lui eu du mal avec cette rivière, habitué à des cours d’eau moins importants comme l’Arac ou le Garbet. Il est vrai que le niveau est encore haut, bien que bas pour la saison, et que tous les « coups » ne sont pas praticables au toc à la dérive. L’eau est encore « fraiche » avec ses 7°C et les truites demeurent peu actives. Les touches sont dans l’ensemble assez timorées et il faut passer au bon endroit pour leurrer ces dames…
L’après-midi nous décidons donc de changer de rivière et nous nous dirigeons sur l’Arbas qui présente un niveau quasi parfait après être resté jusqu’à peu quasiment aussi bas qu’à l’étiage 2016. C’est d’ailleurs une découverte pour Jean-Marc qui ne l’avait vu qu’en période de basses eaux. Il est vrai que parfois on est en droit de se demander si il y a du poisson dans cette rivière et où il peut bien se cacher !
Pas si facile à pêcher, l’Arbas regorge en fait de caches, que ce soit en bordure sous les souches des arbres et les enrochements ou sur le fond segmenté par de nombreuses « cannelles ». Pour ma part, je toucherais pas mal de poissons avec une douzaine de prises mais moins de la moitié maillée, la plus « grosse » ne dépassant pas les 25 cm. Pour Jean-Marc, c’est une autre histoire, il réussira l’exploit de la plus grosse prise que je n’ai jamais vu sur l’Arbas : une magnifique fario de 41 cm. Certes, des poissons de 30+ ne sont pas rares, j’en ai moi-même pris un de 35 quelques jours avant, mais des sujets de 40+, ça reste quand même exceptionnel pour cette rivière ! Cette rivière, un peu atypique, est toujours aussi surprenante.