Ouverture 2017 : retour sur les Gaves…

Ouverture 2017 : retour sur les Gaves…

Programmée dès le début de l’année, notre ouverture n’a pu se faire cette année avec l’ami J-P. et Piscare, ce dernier étant à nouveau dans les Antilles pour le boulot et J-P étant d’astreinte. Évidemment, nous les regrettons, sans eux ce rituel à un petit goût d’amertume, mais ce n’est que partie remise. En revanche, c’est avec un très grand plaisir que nous avons retrouvé Laurent dans son Béarn natal pour un week-end de pur bonheur !
Pour cette ouverture, nous sommes donc retournés sur les Gaves et avons pris un pied à terre à Gurmençon, là même où nous avions séjourné en septembre dernier, au « Val du Gave d’Aspe« . L’accueil de Marie et Jean Christophe Lignac n’a pas fait défaut et les chalets toujours aussi confortables…Idéalement situé, cet endroit nous permet de sillonner en moins d’une demi-heure plusieurs cours d’eau, tous aussi magnifiques les uns que les autres, dont le Gave d’Aspe, celui d’Ossau et bien entendu le mythique Gave d’Oloron sans compter le Vert ou le Saison et une multitude cours moyens comme le Lourdios, etc.

Départ donc la veille pour de nouvelles aventures avec un premier arrêt à Tarbes où nous avions rendez-vous avec Benoît, notre secrétaire de l’association, au …Salon de l’Agriculture : quelques dégustations ici et là, quelques achats de produits régionaux pour le week-end. Fouytoc a même rencontré Cerise, vous savez Cerise, celle de l’assureur !

Sur le départ

Une petite halte au Salon de l’Agriculture de Tarbes

Eh oui, c’est bien Cerise !

En début d’après-midi, j’avais rendez-vous à l’AFB (ex Onema) pour être auditionné suite à la plainte contre X que j’avais déposé en juillet dernier pour la vidange du Rioumajou (Hautes-Pyrénées). Plus d’une heure de déposition accompagnée d’un dialogue très constructif avec un agent de la police de l’environnement. Le dossier est en cours d’instruction et l’affaire n’est pas finie…avec peut-être un procès à l’appui !
J’en profite pour vous dire combien l’Onema était ravi et encourage de telle action. N’hésitez pas à faire de même lorsque vous êtes témoin de situations qui portent atteintes aux milieux aquatiques.
Vers le milieu de l’après-midi, nous filons sur Gurmençon après une dernière halte chez un détaillant d’articles de pêche pour compléter notre matériel…on sait jamais !
Nous arrivons enfin au camping aux environs de 17h00 où nous prenons possession du chalet. Nous ne sommes pas seuls, une bonne partie du camping est occupée par des pêcheurs, certains plus discrets que d’autres…mais c’est un peu la fête !
Le Gave d’Aspe, du moins une partie captée, est à proximité. Nous l’avions « pêcher » l’an dernier sans grand succès avec une quantité phénoménale de tacons. Le débit est plus soutenu en ce mois de mars avec une eau teintée et des « coups » bien marqués mais nous ne ferons pas l’ouverture sur cette rivière.

L’Aspe, partie captée, au niveau de Gurmençon

La soirée sera des plus calmes, sans excès, nous ne sommes que deux à refaire le monde !
6h30 le lendemain matin, Laurent arrive enfin avec les croissants, les glacières…et une friteuse ! La soirée sera rude !
Un café et c’est parti, direction l’Ossau, le bois de Bager. Laurent est convaincu que c’est le bon choix. Peu importe, l’endroit est magique et c’est avec plaisir que nous y retournons.
Nous arrivons sur place après 20 mn de route. Le niveau est fort, l’eau est mâchée : ça va pas être simple, va falloir ajustée sérieusement la plombée !
Les premiers « coups de ligne » sont difficiles, les autres aussi d’ailleurs. Les dérives se font un peu à l’aveuglette, sans grande certitude sur les passages, trop rapides, pas assez proches du fond, etc. Résultat, de rares poissons touchés et seulement deux prises de 30+, une pour Laurent et l’autre pour Fouytoc. Pour moi ce sera un seul et unique décroché de la matinée. Aucun coup marqué, des bordures quasiment impraticables, un courant très soutenu, une eau à 5°C…bref des conditions peu idéales mais un cadre idyllique.

L’après-midi, nous changeons de secteur et remontons un peu plus en amont, vers Arudy. Ce n’est guère mieux, voire pire, le niveau a encore monté et l’eau est plus que teintée.
On se contentera de quelques postes en bordure de courant qui ne nous livrerons pas grand chose hormis quelques truitelles tout juste maillées. Il fait chaud, très chaud !
Fin de cette première journée et bilan mitigé. Reste la bonne ambiance et un temps magnifique qui est toujours de la partie. La soirée s’annonce également sous de bons, très bons, auspices.
Laurent a tout prévu (il est vraiment bien ce garçon !) : fois gras toasté accompagné d’un petit Jurançon bien moelleux, entrecôtes bouchères et frites maison (d’ou la friteuse !) avec Lussac Saint-Emilion 2004 et Savigny-les-Beaune 2011 pour faire passé tout ça … et, en dessert, le célèbre « Russe » de la maison Artigarrède à Oloron. De quoi réjouir les papilles les plus délicates, non ?

L’Ossau vers Arudy
Le célèbre « Russe » d’Artigarrède : un régal !

Évidemment, la soirée s’est un peu éternisée, comme il se doit. Coucher vers 3h00 du matin et lever vers les 8h00 pour une nouvelle destination, cette fois au Pays Basque sur le Saison en aval de Tardets.
La rivière est belle avec un bon niveau, un peu forte mais praticable au toc. Dès les premières dérives, nous auront la surprise de toucher des AEC … très moches ! Nous rencontrons plus tard un sociétaire de l’Aappma locale « Pays de Soule » qui nous donne l’explication de leur présence : il ne s’agit pas de « lâchers », le Saison étant ici en gestion patrimoniale, mais « d’échappées » d’une pisciculture située en amont.
Quelques farios de taille modeste (jusqu’à 26 cm, la maille est à 18 cm !) se laisseront toutefois prendre.
L’après-midi, nous descendons plus en aval, la TLC est maintenant à 20. Le temps tourne à la pluie et le vent se lève. Nous insistons quand même. Le secteur présente de belles plages idéales pour le toc à la dérive. Vers les 15h00, nous piquerons plusieurs poissons entre 23 et 35 cm. Je décrocherais une belle de 40+ en plein jus et une autre me fera une casse bien méritée, je n’avais pas changé mon bas de ligne.
Vers les 16h00, la pluie redoublant nous abandonnons avec regrets ce spot.

Un peu épuisés de ces deux journées et d’une nuit trop courte, nous ne ferons pas de vieux os le soir. Laurent nous quitte avec regret et l’espoir d’une nouvelle rencontre en début d’été sur ses lieux de prédilections.
Le lendemain nous envisageons de faire un tour sur le Lourdios que nous n’avons jamais encore pratiqué. Malheureusement les pluies de la nuit ont eu raison des niveaux : le Lourdios mais aussi l’Aspe sont devenus impêchables avec les pluies de la nuit !
Retour sur Toulouse avec un dernier arrêt à Mane et une petite heure de pêche sur l’Arbas pour clore cette sortie. Surprise, le niveau est bas, très bas. Nous toucherons quand même une dizaine de petites entre 15 et 25 cm..
Voilà, une ouverture de plus avec comme d’habitude des conditions plus ou moins favorables, des échecs et des regrets mais l’essentiel n’est-il pas tout simplement de retrouver les berges des rivières et bien entendu les amis !

Le Lourdios, limite en crue !
Le Gave d’Aspe, idem

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