Un projet ambitieux : l’Agence française pour la biodiversité
Après l’adoption le 20 juillet dernier du projet de loi pour la reconquête de la biodiversité, de la nature et des paysages par les députés à l’Assemblée Nationale et la loi cadre du 8 août 2016, le 1er janvier 2017 verra la création d’une future agence : l’Agence française pour la biodiversité (AFB) qui regroupera l’Agence des aires marines protégées, l’Atelier technique des espaces naturels, l’Office national de l’eau et des milieux aquatiques et Parcs nationaux de France représentant quelques 1200 agents et un budget initial annoncé de 226 millions d’euros.
Annoncé en 2012 par le Président de la République lors de l’ouverture de la Conférence Environnementale, cette « super structure », un établissement public, doit répondre aux enjeux de protection et de valorisation de la biodiversité terrestre, aquatique et marine en France.
Ses missions seront les suivantes :
- La préservation, gestion et restauration de la biodiversité ;
- Le développement des connaissances, ressources, usages et services écosystémiques attachés à la biodiversité ;
- La gestion équilibrée et durable des eaux ;
- La lutte contre la biopiraterie ;
- L’appui scientifique, technique et financier aux politiques publiques et privées, dont le soutien aux filières de la croissance verte et bleue.
Tout un programme, très alléchant et ambitieux…mais qui démarre mal.
A noter également qu’Hubert Reeves a accepté d’être le parrain de cette future agence. Il s’en explique dans une lettre intitulée : « Pourquoi je parraine le projet d’agence de la biodiversité »