Ouverture dans la haute vallée de l’Ariège
Fred M.
Enfin le grand jour. La météo a été annoncée clémente. Hier, je suis allé jeter un coup d’œil au Lez et ça m’a paru bien propice à une belle ouverture de saison mais je sais que ça vas être la cohue. J’ai donc prévu de me rabattre sur une petite rivière proche qui devrait être aussi en bonnes conditions.
Lever 6h, il gèle. On vas se cailler méchant. Mon ruisseau est au fond d’une petite vallée de la haute Ariège et le soleil y arrivera tard. Le copain venu de l’albigeois vas déguster, il a oublié ses bottes et je n’en ai qu’une vieille paire trouées à lui prêter….Bref, à 7h, on est sur place et effectivement ça caille grave. Le début n’est pas brillant il nous faudra attendre vers 8h pour que ces dames frétillantes daignent accepter le petit déjeuner et encore une grosse heure pour que le givre disparaisse de ma vieille canne à toc. C’est tout dire !
En fin de compte, la journée sera excellente et si ce n’est que ces dames resteront très timides avec 5 belles sauvages prises et près d’une dizaine remises à l’eau, on finira en t-shirt avec le casse croûte de rigueur. Aucun autre pêcheur. Le calme absolu ! Par contre, nous rentrons fourbu d’avoir pataugé toute la journée dans les berges boueuses de la rivière défoncées par les troupeaux . On a remonté ce gros ruisseau sur au moins 4 kilomètres et nous n’étions plus très loin de sa source.
Pour information les plus grosses de nos truites étaient plutôt maigrichonnes mais d’une belle robe noire aux flancs dorés, rien à voir avec les lâchés plus bas dans le Lez.
Au retour, le pont d’Alas était toujours encombré de pêcheurs, malgré l’heure proche du couvre feu. Informations prises, il ne s’était fait qu’une seule truite dans ce secteur du Lez, dans la matinée… J’ADORE LES PETITS RUISSEAUX !
Adishatz les copains.