Energies renouvelable et biodiversité…
C’est avec ces termes qu’une étude publiée dans Renewable and Sustainable Energy Reviews et présentée lors de la journée de la Fondation pour la Recherche sur la Biodiversité (FRB) du 5 octobre dernier conclue sur les impacts des différentes énergies renouvelables (EnR) sur la biodiversité.
Il apparaît également que toutes les filières ne présentent pas le même degré d’impact. L’hydroélectricité et la bioénergie sont particulièrement ciblées pour leurs effets négatifs ; effets dont on nous dit qu’ils ont été sous-estimés, je dirais plutôt sous-évalués (volontairement ou non ?), dans la politique actuelle sur l’économie verte.
L’adoption à grande échelle d’énergies renouvelables pourrait donc être en contradiction avec la conservation de la biodiversité si les compromis ne sont pas gérés au mieux. Ainsi, sans opposer « transition énergétique et sauvegarde de la biodiversité », l’étude suggère aussi des mesures possibles pour réduire l’impact des différentes filières. Une des préconisations récurrentes est l’installation d’infrastructures dans des zones pauvres en biodiversité. Une autre est de prendre en compte la biodiversité et donc les espèces potentiellement impactées et leur écologie et comportement.
Une chose est sûre, avec l’avènement annoncé d’une sixième extinction de masse (générée cette fois-ci par les activités humaines), la biodiversité est plus que jamais menacée et tout doit être mis en œuvre pour la préserver en limitant l’incidence du développement de nouvelles énergies.