Fermeture 2017 : le « mot » du sécrétaire…
Benoît Cstr
C’est le couteau entre les dents que je démarrerai cette fermeture 2017…
Paulin, mon fiston de 5 ans, a peché (sans accent circonflexe) en se fracturant le tibia et j’ai du faire une semaine de babysitting…
J’ai une envie de grande rivière et plus précisément de Garonne. La belle et pauvre Garonne…qui souffre tant !
Je pars très tôt le matin, 1h30 de route me sépare du secteur pêche choisi. Un secteur très pêché, mais je trouve un malin plaisir à essayer de prendre des truites où elles sont le plus éduquées, et à l’asticot… pêche ultra fine s’il en est !
J’arrive au bord de l’eau à la pointe du jour. Je suis seul sur la plage que je vais attaqué. Le ciel est clair et il fait très froid avec un vent soutenu. L’eau est basse et claire… je me délecte à chercher les veines d’eau porteuses et à essayer de surprendre une truite en poste. La pêche sera difficile, à cause du vent jusqu’à 9h00. Quelques truitelles seulement seront venues me mouiller les mains, malgré un essai en nymphe…
Après un casse-croûte éclair, je change de secteur, à l’abri du vent cette fois-ci. Une magnifique bordure se présente à moi, le long d’un mur de galets moussus… mmhh !!! J’adore ça !
Les truites y seront plus actives, une quinzaine de piquées mais rien de bien gros, la plus belle faisant 27 cm environ… mais quel bonheur de faire dériver son guide fil à fleur d’eau, le long de pierres vertes de mousses où sont posées quelques ronces… Et quel bonheur de ferrer une truite sur une touche ultra discrète !
Une sortie de poisson me dit qu’un coup de vanne se profile. Effectivement, des feuilles commencent à passer et le niveau monte. De toute façon il est midi et je dois rentrer, famille oblige.
Au final, une fermeture moyenne en quantité de poissons, mais de belles émotions grâce à cette belle pêche à l’asticot en grande rivière.