Ouverture pêche 2014 dans le Sud Aveyron

Ouverture pêche 2014 dans le Sud Aveyron

Les fortes pluies de la semaine précédente nous contraignent à abandonner l’espoir de faire l’ouverture sur nos secteurs habituels. Nous décidons donc au dernier moment d’abandonner les Pyrénées pour aller dans le  Sud Aveyron. Direction Rivière-sur-Tarn où on réussit à trouver un gîte pour trois jours. Cerise sur le gâteau, les propriétaires, très sympas, sont viticulteurs (Côtes de Millau). Un temps magnifique avec une vue splendide sur les Gorges du Tarn où nous allons sévir, du moins essayer. Un premier repérage des lieux : le Tarn est assez haut mais les eaux sont claires.

Montée des eaux avant l’ouverture
Notre pied à terre
La production locale
Soirée technique, lequel on attaque, le 150 kg ou le 250 kg ?

Samedi 8 mars : le grand jour
Après une soirée studieuse – comme il se doit la veille de l’ouverture ! – réveil à 6h00 et direction les berges du Tarn à Boynes, un peu plus en amont que Rivière. Ici, la pêche en début de saison se fait traditionnellement au vairon manié, le toc ne donne pas grand chose à cette période, surtout avec des eaux fortes et froides (7°C). Une fois n’est pas coutume nous décidons donc de tenter notre chance avec cette technique.
Bilan de la matinée, un barbeau pris par Piscare (très fier de lui) et un gros coup de froid pour Fouytoc qui, très pris pendant 6 mois, n’avait pas vérifié son matériel et en particulier ses waders !

Un moustachu au vairon pour Piscare !
Un peu humide !

Dimanche 9 mars : la journée de rattrapage
Changement de rivière et direction la Dourbie, ses eaux cristallines et des paysages à couper le souffle. Certainement une des plus belles rivières de France ! Enfin quelques prises au toc. Pas facile à prendre mais elles sont belles. Il faut se les gagner !

Quelque part entre le Monna et La Roque-Sainte-Marguerite

La Dourbie c’est aussi les castors réintroduit à la fin des années 70 dans les Cévennes puis dans la Dourbie en 1998 avec 12 individus. Dans les années 80 et 90, les populations vont se développer et coloniser de nouveaux cours d’eaux. Dés les années 2000, le castor est présent dans la Dourbie, le Tarn, et de nombreux affluents du Tarn (Muse, Cernon, Lumansonesque, Barbade…). Le castor européen est un animal exclusivement herbivore, qui, contrairement à son cousin Nord-Américain, ne construit pas de barrages mais un terrier dans la berge.

Tronc sectionné par un castor

Après une soirée des plus calmes consacrée à la méditation pour certains…départ de Rivières-sur-Tarn vers 9h00 et direction le Dourdou de Camarès sur la route du retour. Nous tenterons notre chance au dessus de Camarès mais peu d’endroit praticable et beaucoup de lisses dues à la présence de nombreuses digues. Plus loin, nous nous arrêtons sur le Rance en amont de Saint-Sernin-sur-Rance. Joli cours d’eau mais aux berges très encombrées.
Et voilà, une ouverture de plus, peu fructueuse mais avec des rivières magnifiques, des paysages splendides et un soleil radieux pendant trois jours qui compensent largement le manque de prises. 

Le Rance

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