Une sortie dans le Sud-Aveyron
Un grand week-end avec J.-P. et Piscare dans le Sud-Aveyron pour retrouver quelques rivières de mon enfance comme la Dourbie que j’affectionne particulièrement. Mais il est loin le temps où ce joyau comptait une des plus importantes populations de truites sauvages de France. En effet, si le cadre de ce cour d’eau est toujours aussi grandiose, force est de constater que les belles zébrées sont moins, beaucoup moins, nombreuses qu’auparavant. Cette baisse de densité due à des mauvaises conditions de reproduction suite à de fortes crues successives depuis 2022 et jusqu’en 2024 ne devrait donc pas s’arranger de sitôt (source : AAPPMA Nant, Saint Jean, Sauclière) . Les périodes de forte sécheresse de 2023 ont aussi probablement contribué à cet état. Face à ce constat, l’AAPPMA de la « Dourbie médiane » a donc décidé de limiter les prélèvements, ce qui est un minimum. Des réservés temporaires seraient peut-être souhaitables !

Autant vous dire que nous n’avons donc pas fait de « cartons » sur la Dourbie avec de rares poissons que nous avons évidemment pris soin de remettre à l’eau.
En revanche, même si un constat sensiblement identique s’impose, le Durzon nous a livré quelques surprises avec un spécimen de 30 +.
Mais c’est la Sorgues – à ne pas confondre avec la Sorgue dans le Vaucluse – qui nous a le plus agréablement surpris. Nous y prendrons pas moins d’une trentaine de poissons, dont une bonne moitié maillée, avec des spécimens de 23 à 30 cm. Cette rivière, qui nait à partir d’une importante exsurgence du Larzac, semble avoir moins soufferte sur le plan piscicole !
Sur la Dourbie…



Sur le Durzon…



Sur la Sorgues….
