Nous étions partis pour pêcher en grande rivière, et c’est pas l’envie qui nous manquait, d’autant plus que Paul, nouveau membre de l’association, attendait beaucoup de cette journée. Mais les éléments en ont décidé autrement. De gros orages en montagne dans la nuit de vendredi à samedi avaient grossi les eaux qui étaient devenues couleur « chocolat ». Impossible de tremper un fil là dedans. Nous décidons donc, comme c’est le cas dans ce genre de situation, de monter plus en amont avec l’espoir de trouver des eaux, sinon pas trop fortes du moins pas trop mâchées. Malheureusement plus nous montions en altitude et plus le temps se gâtait avec une pluie fine mais abondante, seule consolation pas de vent. Première rivière, le Garbet, teinté mais fort, trop fort. Nous ne resterons qu’une petite heure sans succès. Seconde étape, la vallée d’Ustou et l’Alet qui lui aussi s’avèrera assez fort rendant la pêche très aléatoire avec quelques petites, piquées dans les rares amortis praticables. La pluie redoublant, nous finirons cette matinée un peu dépités, ne sachant plus quelle option choisir. Et comme souvent dans ces cas là, nous nous dirigerons sur l’Arbas, notre plan B de secours. Après un arrêt du coté de Castelbiague pour déjeuner avec grillades et quelques rayons de soleil bienvenus, nous monterons plus en amont. Là nous trouverons des eaux plus propices et qui commencerons à s’éclaircir en début d’après midi. La pêche au vers s’avérera de mise et nous finirons par « toucher » du poisson. Beaucoup de petites, ce qui est normal pour le secteur, et quelques belles autour de 25, 26 cm viendront sauver cette journée. Ç’aurait pu être pire !

Quelques belles de cette journée

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