Retrouvailles avec les belles du Salat…

Retrouvailles avec les belles du Salat…

Le Salat, en général difficilement praticable avant la mi-juin, du moins les secteurs que nous fréquentons, s’avère cette année propice dès ce mois de mars. Nous décidons donc de le tester avec J.-P qui n’avait pu faire l’ouverture avec nous.

La journée s’annonçait plutôt bien malgré un léger vent d’ouest. Arrivés sur place après un passage chez la maison Ducos à Mane, nous décidons de commencer par le plein Salat. Le niveau est un peu haut à mon goût mais certains secteurs semblent pouvoir être prospectés. L’eau est assez claire et n’est pas très froide pour la saison 8°C.
La rivière est ici assez large et s’étend par endroit sur plus d’une cinquantaine de mètres,avec des courants plus ou moins soutenus, parfois très forts, laissant apparaitre de jolis radiers. Nous délaisserons les rapides pour nous concentrer sur les bordures et les cassures de courants. J.-P. touchera ainsi dès les premières dérives un joli poisson à quelques mètres à peine du bord qui rejoindra la rive opposée en un éclair et finira par se décrocher. L’affaire fut suivi d’un cri rageur, digne d’un film d’épouvante, de la part de J.-P qui ne manque jamais de s’exprimer dans ses situations.
Quelques minutes plus tard, ce sera à mon tour d’en piquer un autre qui lui se calera sous une cannelle d’où je n’arriverais pas à le déloger faute de pouvoir m’avancer dans le courant, très fort à cet endroit.
Ce ne sera qu’en milieu de matinée que J.-P mettra enfin au sec une première dame de 40 cm, bien en forme et pleine d’énergie.
Quelques touches timorées viendront clore cette matinée mais nous ne piquerons plus aucun poisson jusqu’à 11h00.

L’après-midi, nous changeons de secteur pour une portion captée de la rivière qui présente la particularité de réunir par mal de postes différents, tous aussi beaux les uns que les autres mais évidement avec un niveau assez changeant qui ne permet pas toujours d’exploiter ce spot convenablement. J.-P. prendra tout d’abord quelques AEC, probablement lâchées pour l’ouverture, puis une première fario de 30+. Pour ma part ce sera ma première belle de la saison, 40+, suivie un peu plus tard d’une autre de 30+.
Vers les 14h00, une mouchée comme je n’en avais rarement observé sur le Salat se produisit provoquant de nombreux gobages pendant près d’une demi-heure. C’est dans ces moments, malheureusement trop peu nombreux, que je me dit que je n’aurais pas du arrêter la PALM !
C’est alors que J.-P. eu la bonne idée de remplacer son vers de terre par une nymphe. Bien lui en prit, au premier passage il accrocha un magnifique poisson de 43 cm, tout en rondeur, qui lui donnera un peu de fil à retordre en dévalant sur une cinquantaine de mètres.

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *