Week-end de pêche en Couserans pour Jean-Marc

Week-end de pêche en Couserans pour Jean-Marc

Jean-Marc 

Nous avions pris date ce dernier week-end de mars pour notre séjour d’ouverture dans le Couserans. Malheureusement, cette année, Gilles est en déplacement et Stéphane retenu par des obligations familiales.
C’est donc avec Aurélien que nous prenons la route jeudi soir pour un long week-end de pêche. La météo est incertaine, mais rien ne saurai entamer notre motivation !
Arrivée chez Sylvie notre logeuse, en début de soirée, nous nous installons rapidement et après un bon repas et quelques vidéos de pêche, nous filons rapidement nous coucher.
Le lendemain, le ciel est clair, et nous décidons d’aller faire un tour sur l’Arac, une rivière que nous apprécions particulièrement. Dès que la rivière est en vue, nous comprenons rapidement notre erreur, le niveau est bas, et l’eau cristalline… avec le soleil en plus, nos rêves de pêche miraculeuse s’envolent. A ce moment-là, la traditionnelle conversation entre pêcheurs s’installe :
– On va où ?
– Je ne sais pas, tu veux aller où toi ?
Après avoir palabré quelques instants, nous nous dirigeons vers la vallée du Lez. En route, nous longeons le Salat et tombons sur la nouvelle microcentrale érigée en amont du pont de Lacourt, une horreur. Arrivés aux alentours de 9h00, nous pêcherons jusqu’à 13h00 et malgré avoir alterné les appâts, Aurélien n’aura pas la moindre touche, et un décroché pour moi … Nous croiserons d’autre pêcheurs, pas plus en réussite que nous. La rivière est fermée.
Après un pique-nique champêtre, nous décidons d’aller explorer le Salat. Arrivés sur place, nous découvrons une rivière d’un niveau tout à fait convenable pour la saison, et une eau à 7°C. Le ciel se charge de plus en plus et bientôt Aurelien après en avoir décroché une belle, inaugure sa saison avec un poisson de 23 cm. Pour ma part, je prendrais une belle pièce de 37 cm, avec sa magnifique robe typique.
Bientôt un déluge s’abat sur nous, et nous continuons à pêcher malgré tout, mais le froid finira par avoir raison de notre persévérance, et nous retournons vers le gîte. Au fur et à mesure que nous nous enfonçons dans la vallée, la température descend, et la pluie se transforme en neige fondue. La soirée se passe tranquillement, apéro, vidéo et dodo.
Dehors, il neige !

La microcentrale de Lacourt

Le lendemain, une épaisse couche de neige recouvre le paysage. Pendant le petit déjeuner, nous débattons sur ce qu’on pourrait bien faire avec cette neige qui tombe, et si la voiture pourra monter le petit raidillon permettant de sortir de la propriété…
Finalement, nous décidons de tenter à nouveau notre chance sur l’Arac, et nous voilà partis pour une journée que nous ne sommes pas prêts d’oublier. En quittant le gîte, nous nous engageons sur la départementale enneigée qui chemine le long de l’Arac … et ça continu de tomber !
Sans équipement spéciaux, nous roulons lentement, et nous mettrons pas mal de temps, avant d’atteindre notre lieu de pêche.
L’Arac est beau, un peu plus haut que la veille, et très légèrement teinté. La matinée se passe sous les flocons pendant deux heures et la neige fini par laisser place à la pluie, et enfin, le ciel se déchire laissant place à un soleil radieux !
Nous pêcherons jusqu’à 13h30, mais notre bilan n’est pas terrible, j’aurai pour ma part attrapé une maigrichonne tout juste maillée, et décroché une autre jolie. Aurélien en aura décroché deux.

Réveil sous la neige

La route de Massat
L’Arac sous la neige

L’après-midi, nous partons sur le Garbet, mais la température étant remontée, la neige dans les champs et bois alentours fond rapidement, ainsi, les fossés et rus se chargent d’une eau boueuse et froide. Le Garbet est déjà très fortement teinté sur le bas, et il nous faudra remonter assez haut pour trouver une eau pas trop chargée en eau de neige. Finalement, nous pêchons deux heures pour un maigre bilan. Je prendrais un poisson juste au-dessus de la maille et décrocherais un autre, Aurélien se contentera de quelques touches.
Nous décidons de finir la journée sur une autre rivière, et nous nous dirigerons vers l’Alet. La rivière est limpide, mais son niveau est très bas. Je prendrais encore une petite de 22 cm et décroché une autre.
Le dimanche matin, nous partons de nouveau explorer le Salat. Arrivé sur place, nous découvrons une eau mâchée et froide à 6°C et, conséquence des chutes de neige de la veille, le niveau est monté. Çà s’annonce très difficile. Nous pêcherons jusqu’à 13h, et effectivement, ce fut compliqué !
Malgré tout je me ferais casser par une grosse mémère et ferai un décroché sur un autre poisson de belle taille. Aurélien n’aura pas eu la moindre touche.
Nous rentrons sur Toulouse, laissant derrière nous ces magnifiques Pyrénées Ariégeoise en cette belle journée de printemps mais ramenons de bons souvenirs.

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